de Lionel Ruffel.

« Trompe-la-mort » ? Ce n’est ni le nom d’un champignon aphrodisiaque ni celui d’un Mohican mais bien la fonction de la littérature : « Tromper la mort en se racontant des histoires ». Lionel Ruffel en appelle à Shéhérazade, au Comité invisible ou à Boccace pour faire de la condition narrative un principe de survie : grisant.

Véronique

Imaginez la fin du monde qui est, comme chacun sait, beaucoup plus simple à concevoir que la fin du capitalisme. Imaginez l’extinction de notre espèce et que vous vouliez réserver et transmettre la mémoire la mémoire de cette constellation de pratiques que nous avons fini par appeler littérature.