Luis Sepúlveda, grand écrivain chilien, est un des auteurs que j’ai découverts lorsque, toute jeune libraire, je plongeais dans le fonds de ma librairie afin d’en lire les auteurs emblématiques de chaque pays. C’est aussi grâce à lui que j’ai découvert les éditions Métaillé, et leur formidable catalogue sud-américain. Il est toujours resté ancré dans mon âme de lectrice, il vient de rejoindre les étoiles littéraires, trop tôt.

Anne-Marie Métailié a publié l’oeuvre de Luis Sépulvéda durant 25 années, une grande histoire d’amitié avec ce poète, ce véritable raconteur d’histoires, cet écrivain engagé, que les librairies recevaient toujours avec un immense honneur, et les lecteurs, tellement ravis par sa présence forte, engagée, solaire, chaleureuse…

Rencontrer Luis Sepúlveda, c’était à la fois être en présence du conteur, de l’homme bienveillant, de la gentillesse, et du personnage impressionnant par sa stature et son engagement politique et humanitaire.

Il résidait en Espagne, à Gijon, depuis 1997, et poursuivait son travail littéraire et journalistique.

Je vous recommande de lire l’article de Bernard Césé dans le lien ci-dessous, qui évoque merveilleusement l’homme et l’oeuvre, afin de saisir l’esprit de cet auteur si cher à nos cœurs de lecteurs. Voici également la bibliographie de l’auteur sur le site des éditions Métailié, qui ont perdu prématurément un ecrivain emblématique.

Pour ma part, les livres les plus représentatifs de son oeuvre sont sans doute Le vieux qui lisait des romans d’amour, Le Monde du bout du monde, Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler, à mettre entre toutes les mains, même celles des tout jeunes lecteurs, La Folie Pinochet, Les Roses d’Atacama, Rendez-vous d’amour dans un pays en guerre ; plus récemment L’ombre de ce que nous avons été.

Voilà, je crois que je vais tous les relire maintenant… et partir voyager en Amérique latine, vers les esprits de Messieurs Roberto Bolaño et Francisco Coloane.

Adios Señor Luis Sepúlveda, et merci infiniment….

Clarisse